Un contexte réglementaire structurant

La traçabilité devient incontournable sous l’effet de réglementations comme la loi AGEC, la CSRD ou l’UFLPA.
Elles exigent plus de transparence sur l’origine, la fabrication et les impacts des produits.

Cosmétique, textile et agroalimentaire sont particulièrement exposés à ces obligations croissantes.

Les outils et leur mise en œuvre

Labels, audits, IoT, tests d’origine et méthode “mass balance” sont les principaux outils de traçabilité amont.
Ils permettent de prouver l’origine, la conformité et la transparence des produits.
Indispensables pour répondre aux attentes réglementaires et marché.
Leur combinaison renforce la fiabilité des démarches RSE et la confiance des parties prenantes.

Les obstacles et défis à adresser

La traçabilité exige des moyens humains, techniques et financiers, ainsi qu’une gouvernance claire et transverse.
La sécurisation et la mise à jour des données sont des enjeux critiques.

Certains acteurs peuvent refuser de partager l’information ou intégrer des matériaux recyclés non traçables.
Ces freins compliquent la transparence et nécessitent parfois une reconfiguration des chaînes amont.

Un chemin créateurs d’opportunités

La traçabilité amont ouvre des opportunités de négociation plus favorables en révélant les niveaux cachés de la chaîne fournisseur.
Elle permet de cibler les zones à risque pour optimiser les audits et renforcer la maîtrise opérationnelle. En cas de crise, elle accélère la prise de décision et offre une agilité précieuse pour sécuriser les flux.
Côté client, elle valorise la transparence et peut devenir un vrai levier de différenciation marketing et de confiance.